Vins d'Alsace
L’histoire des vins d’Alsace remonte à des temps immémoriaux. Alors qu’elle était déjà une région privilégiée des hommes pour la cueillette depuis des millénaires, l’Alsace connaît un tournant majeur...Voir plus
Les vins d’Alsace : des pépites à découvrir
Riesling, Pinot Gris, Pinot Blanc, Sylvaner ou encore Gewurztraminer… Terre de gourmets, la magnifique région de l’Alsace est à l’origine de très grands vins. Particulièrement réputée pour ses vins blancs, l’Alsace offre une grande variété de crus, des secs aux doux en passant par les vins tranquilles et effervescents, blancs ou rouges. Spécificités du vignoble alsacien, terroirs, cépages, styles des vins, producteurs incontournables et suggestions d’accords mets-vins, découvrez-en plus sur les vins d’Alsace…
L’histoire des vins d’Alsace
Depuis longtemps déjà, le vignoble d’Alsace a conquis les cœurs. La vigne sous des formes autres que celle de vitis vinifera (la vigne cultivée que nous connaissons aujourd’hui) est présente depuis des temps immémoriaux en Alsace. Des études ont ainsi attesté de la présence de vitis sylvestris (vigne sauvage) employée sous forme de cueillette depuis des millénaires. Remontons le cours de l’histoire pour mesurer à quel point la vigne et le vin font partie intégrante de la culture alsacienne…
L’importance de la conquête romaine dans le développement du vignoble alsacien
En 52 avant J.C, l’Alsace est conquise par les romains. Dès lors, elle fait partie intégrante de l’Empire romain. Friands de vins, ce sont les romains qui sont à l’origine de l’introduction de la culture de la vigne vitis vinifera dans la région de l’Alsace. Le climat sec et chaud de l’Alsace était en effet particulièrement propice à la culture de la vigne. En outre, la présence du Rhin et de la Moselle favorise le commerce des vins d’Alsace. Du stade de la cueillette, la présence des romains a ainsi entraîné la culture de la vigne dans une optique mercantile.
Le développement des vins d’Alsace sous l’impulsion des Mérovingiens et des Carolingiens
La chute de l’Empire romain en 462 après J.C avec l’invasion des Huns entraîne le déclin de la viticulture en Alsace. Pour autant, la prise de pouvoir des rois mérovingiens et carolingiens entraîne par la suite un regain de l’activité viticole.
L’expansion des vins d’Alsace au Moyen-Âge
Du XIIIème au XVIème siècle, les vins d’Alsace connaissent un véritable âge d’or. 170 petits villages viticoles sont ainsi dénombrés en Alsace au XVIème siècle.
Grâce aux taxes imposées sur les vins par les seigneurs, les municipalités et les monastères, le commerce du vin est une activité très lucrative assurant la prospérité de l’Alsace.
Aujourd’hui encore, les sublimes villages de Riquewihr, Eguisheim, Bergheim, Ribeauvillé, Kaysersberg, Thann sans oublier Barr, capitale viticole de l’Alsace ou encore Obernai et bien sûr la charmante ville de Colmar, tous témoignent du prestigieux passé viticole de la région.
La guerre de Trente Ans : le déclin des vins d’Alsace
Après avoir connu un véritable âge d’or, le vignoble d’Alsace entre dans une phase de déclin suite à la dévastatrice guerre de Trente Ans qui s’étendra de 1618 à 1648. Pillage, famine et épisodes de peste viendront ruiner les villages, décimer la population en mettant à mal la culture de la vigne en stoppant les échanges commerciaux fluviaux. C’est à la fin de cette guerre que l’activité viticole reprend, les villes de Strasbourg et de Colmar demeurant les centres névralgiques des échanges commerciaux.
La Révolution française : l’évolution du paysage viticole de l’Alsace
La révolution française entraîne la nationalisation des terres seigneuriales et du clergé. De ce fait, les propriétés viticoles sont morcelées et rachetées par les paysans. Le paysage viticole de l’Alsace change… Le règne de l’Empereur Napoléon Bonaparte incite à l’expansion du vignoble alsacien afin d’assurer une production suffisante pour les armées. De 23 000 hectares en 1808, le vignoble alsacien atteint une surface de 30 000 hectares en 1828.
L’entrée en vigueur des lois allemandes et leur impact sur le marché des vins alsaciens
Au cours du XIXème siècle, les vignerons alsaciens doivent faire face à de nombreuses difficultés. Suite à la cession de l’Alsace par la France au Traité de Francfort le 10 mai 1871, l’Alsace ainsi que la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin sont occupés par l’Allemagne jusqu’en 1918. Durant ces années, la commercialisation des vins alsaciens a majoritairement été dédiée au marché allemand. L’adoption de la loi allemande de 1909 viendra porter un gros coup à la qualité des vins alsaciens. En effet, cette loi consacrait la pratique du coupage des vins alsaciens avec les vins importés d’Espagne, d’Italie ou de Hongrie par l’Empire allemand. Dès lors, la production des vins allemands s’est orientée vers une production de masse, ayant pour conséquence de faire perdre l’identité viticole des vins alsaciens qui s’était clairement affirmée au cours des siècles passés.
Le Phylloxéra et le mildiou : des crises sans précédent pour l’économie des vins alsaciens
En outre, le vignoble alsacien est en proie aux épidémies qui frappent le vignoble français. C’est en 1863 que les premiers phénomènes d’identification du phylloxéra sont observés en Angleterre, près de Londres. Le phylloxéra se répand très vite ensuite sur l’ensemble du vignoble français à partir de 1870. Le puceron ravageur sera identifié pour la première fois en Alsace en 1876, chez Auguste-Napoléon Baumann, à Bollwiller. L’insecte se propage rapidement et entraîne la destruction des pieds de vigne sur d’importantes surfaces. C’est ensuite au tour du Mildiou de faire son apparition en Alsace, à partir de 1886. L’apparition de ce champignon déjà connu aux États-Unis allié à la crise du phylloxéra, viendra causer de sérieux dégâts à la viticulture alsacienne.
La renaissance du vignoble alsacien après la Grande Guerre de 14-18 et la Seconde Guerre Mondiale
Déjà affaibli par les crises du XIXème siècle et les attaques des maladies cryptogamiques, le vignoble alsacien sera complètement délaissé suite à la Première Guerre Mondiale de 1914 à 1918. Meurtri par les tourments de l’histoire, ce n’est véritablement qu’à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale que le vignoble alsacien renait de ses cendres. Le 2 novembre 1945, le Général de Gaulle fait entrer en vigueur l’ordonnance relative à la définition des appellations d’origine des vins d’Alsace. En plus de cette définition, cette ordonnance vise à fixer de nombreuses règles, notamment quant à la délimitation de l’aire de production en favorisant la production sur les coteaux et en limitant la culture de la vigne en plaines. L’ordonnance vient aussi poser les règles des cépages à employer en éliminant les cépages très productifs. En 1962, l’AOC Alsace est reconnue, venant consacrer la pleine renaissance du vignoble alsacien et l’évolution qualitative des vins de la région.
Le vignoble d’Alsace aujourd’hui
L’Alsace est l’un des vignobles français ayant subi le plus de modifications et d’épreuves quant à sa structure et son étendue au cours des siècles passés. Aujourd’hui, le vignoble alsacien recouvre une surface de plus de 15 000 hectares de vignes en AOC et produit plus de 150 millions de bouteilles par an. Plus de 14% de la surface du vignoble est en agriculture bio. Les vins blancs représentent 90% de la production. La région compte ainsi plus de 4 000 exploitants viticoles. La majorité (48%) sont affiliés à des coopératives agricoles avec une proportion non négligeable de vignerons indépendants (16%).
Les appellations des vins d’Alsace
Tout comme en Bourgogne, l’Alsace a fait l’objet très tôt d’une identification des terroirs. Grâce à l’observation des sols, des inclinaisons des pentes et des expositions, les hommes ont su très tôt délimiter les meilleurs vignobles. Ainsi, dès le Xième siècle, la notion de « Grands Crus » apparaît sur le vignoble alsacien.
51 Grands Crus d’Alsace
L’Alsace compte aujourd’hui 51 Grands Crus. Ces vins d’exception représentent environ 5% de l’ensemble de la production. Ces 51 Grands Crus sont délimités suivant des critères très stricts en tenant compte de la nature géologique des sols, des altitudes, des densités de plantation élevées, de la limitation des rendements et des cépages. Ce cadre réglementaire s’est construit au fil du temps, précisément de 1975 à 2007. Ces micro-terroirs ont ainsi été classés et répertoriés. Les parcelles des 51 Grands Crus s’étendent ainsi sur 3 à 80 hectares. Seuls 4 cépages sont autorisés pour la production des vins d’Alsace en Appellations Grand Cru : le riesling, le muscat, le pinot gris et le gewurztraminer. Le Grand Cru du lieu-dit Zotzenberg fait exception à la règle : le sylvaner est en effet cultivé.
Vendanges tardives et Sélection de grains nobles : deux mentions réservées aux vins d’Alsace Grand Cru
Peut-être avez-vous déjà remarqué les mentions « vendanges tardives » et « sélections de grains nobles » sur les étiquettes des vins d’Alsace ? Ces deux mentions sont rares et prestigieuses. Elles sont en effet uniquement attribuées aux vins entrant dans la catégorie des Appellations Alsace Grand Cru. La mention « vendanges tardives » est accordée aux vins récoltés en surmaturité lors des bons millésimes. Encore plus rare, la mention « Sélection de Grains Nobles » est attribuée encore une fois lors des très bonnes années. Les baies font l’objet de plusieurs tris manuels et seuls les grains atteints de pourriture noble (Botrytis cinerea) et suffisamment desséchés sont sélectionnés. Cela donne naissance à des vins liquoreux d’une incomparable complexité, présentant une grande richesse et de la puissance en bouche.
La complantation des cépages : une particularité du vignoble alsacien
La complatantion des cépages est l’une des pratiques historiques du vignoble alsacien. Que signifie la complantation ? Cette pratique vise à cultiver différents cépages sur la même parcelle. Les raisins sont ainsi vendangés à la même époque. Peu pratiquée, la complantation des cépages représenterait moins de 1% des surfaces en production.
La complantation des cépages sur les Grands Crus d’Alsace
En raison de leurs caractéristiques si singulières au regard de leur micro-terroir, les Grands Crus d’Alsace peuvent transcender l’expression du cépage. Le terroir prend alors le dessus sur leur personnalité. Par conséquent, la complantation des cépages est ainsi pratiquée sur certains des Grands Crus d’Alsace. Les vins reflètent alors non plus l’identité d’une variété mais l’identité d’un lieu-dit à part entière.
Jean-Michel Deiss : le défenseur de la complantation des cépages en Alsace
Unanimement reconnu comme l’un des plus grands vignerons d’Alsace, Jean-Michel Deiss est l’un des fervents défenseurs de la complantation des cépages. L’homme est parvenu à conserver la mention Grand Cru sur les terroirs de l’Altenberg de Bergheim et le Grand Cru de Kaefferkof en pratiquant la complantation avec pas moins de 13 cépages cultivés sur la même parcelle.
Le climat du vignoble alsacien
Région de caractère aux paysages éblouissants de beauté, l’Alsace se dessine au travers d’innombrables collines tout le long du Massif des Vosges. La présence de ce dernier joue un rôle clé dans la définition du climat alsacien. Caractérisée par un climat semi-continental ensoleillé aux hivers froids avec des étés chauds et secs. Avec des précipitations annuelles moyennes assez faibles comprises entre 600 et 650 mm et des vents d’ouest venant assécher le vignoble, le risque de pourriture est diminué, réduisant de facto l’usage des traitements chimiques sur la vigne. En automne, l’amplitude thermique entre la chaleur des journées et la fraîcheur des nuits permet de favoriser des maturations lentes et prolongées des raisins. Sucre, acidité, arômes, tous les éléments sont alors réunis pour débuter les vendanges sereinement.
L’histoire de la géologie de l’Alsace
Une véritable mosaïque de terroirs, c’est ainsi que l’on peut définir la complexité pédologique de l’Alsace. L’Alsace présente la particularité de réunir l’ensemble des formations géologiques constituées de l’ère Primaire au Quaternaire. On retrouve 3 zones principales, situées le côté alsacien du fossé Rhénan. La montagne vosgienne est ainsi majoritairement constituée de granit, de grès et de schistes. Les collines sous-vosgiennes présentent une grande diversité de sols tandis que la plaine du Rhin est implantée sur des sols de marnes et d’alluvions.
En outre, différentes fractures terrestres au cours des millénaires passés ont renforcé la diversité de sols. Ainsi, les villages de Saverne, Ribeauvillé, Rouffach-Guebwiller et Thann qui sont situés sur ces fractures témoignent d’un vignoble morcelé.
La typicité des vins d’Alsace sur les sols proches de la Montagne des Vosges
On compte ainsi 13 types de sols différents en Alsace. Une chose est sûre : cette diversité est source de singularité. Véritable miroir du terroir, les vins reflètent l’expression des sols et des cépages qui les ont façonnés. Situés à proximité de la montagne des Vosges, les terroirs de granit et de gneiss sont à l’origine de vins dotés d’une belle acidité et expressifs. Les riches terroirs de schistes permettront d’obtenir des vins structurés et marqués par une belle fraîcheur qui s’épanouiront dans la longueur des années. Les terroirs pierreux volcano-sédimentaires viendront exalter l’expression aromatique des cépages avec des vins aux notes fumées présentant une belle matière en bouche. Les terroirs de grès sont quant à eux gages de vins plus austères dans leur jeunesse, structurés et avec une vive acidité qui s’apprécient après plusieurs années de garde.
La typicité des vins d’Alsace dans les collines sous-vosgiennes
Les terroirs calcaires des collines sous-vosgiennes favorisent l’élaboration de vins puissants, massifs et structurés, plutôt austères dans leur jeunesse qui peuvent traverser les années grâce à leur solide trame acide.
Les terroirs marno-calcaires permettent de constituer des vins offrant une belle générosité et longueur en bouche durant leur jeunesse qui évoluent sur une trame minérale et tout en finesse en vieillissant. Les vins des terroirs marno-gréseux sont généreux et complexes. Les sols calcaires et de grès sont assez rares en Alsace. Ils donneront naissance à des vins présentant marqués par une belle expression florale, avec de la minéralité et de la tension en bouche. Les sols argilo-marneux produiront quant à eux des vins résolument puissants qui nécessiteront de se développer avec le temps. Petite anecdote : ces très terroirs de grands vins blancs majoritairement constitués d’argile peuvent donner des vins avec une impression de tanins en bouche alors même que les vins blancs n’en n’ont pas.
La typicité des vins alsaciens en plaine
Dans la plaine alsacienne, on retrouve 3 principaux types de sols : des sols colluviaux et du piémont, des sols alluvionnaires, des sols de loess (limon jaune pâle) et de lehms (limon brun et argileux). Les vins alsaciens produits en plaine présentent une belle fraîcheur en bouche et se dégustent dans leur jeunesse.
Les cépages des vins d’Alsace
Les vins d’Alsace sont essentiellement produits à partir de 7 cépages différents : le riesling, le sylvaner, le pinot blanc, le muscat, le pinot gris, le gewurztraminer et le pinot noir. Chardonnay, chasselas et savagnin rose (Klevener de Heiligenstein) sont quant à eux représentés en minorité. Les vins sont embouteillés dans leur zone de production. L’étiquette indique le nom du cépage à partir duquel le vin est produit.
Les vins d’Alsace produits à partir du riesling
Les vins blancs d’Alsace produits à partir du riesling sont des vins blancs généralement secs mais qui peuvent aussi être demi-sec ou moelleux. Les vins issus de ce cépage se distinguent par leur fraîcheur et leur vivacité en bouche. Cépage incontournable de l’Alsace, le riesling représente près de 22% de l’encépagement du vignoble. Originaire de la Vallée du Rhin et de la Moselle, le riesling d’Alsace produit des vins à la robe couleur jaune clair aux reflets verts. Le nez est marqué par la fraîcheur d’arômes d’agrumes et de fleurs blanches ou encore d’épices évoquant l’anis, le cumin et le fenouil. Avec le temps, ce cépage développe des arômes tertiaires minéraux. Les notes de silex, de pierre à fusil et de pétrole sont des indicateurs d’un Riesling en provenance d’un très grand terroir. En bouche, le riesling présente une structure dite « verticale ». Le vin fait donc preuve d’une grande vivacité et d’une solide trame acide lui permettant de s’épanouir avec le temps sans ne rien perdre de sa fraîcheur.
Les vins d’Alsace produits à partir du pinot blanc
Les vins d’Alsace produits à partir du pinot blanc sont des vins blancs secs qui séduisent par leur équilibre et leur expression fruitée. Le pinot blanc représente environ 21,2% de l’encépagement du vignoble. Avec sa souplesse et sa légère acidité, le pinot blanc d’Alsace permet d’élaborer des vins faciles à déguster avec de nombreux plats.
Les vins d’Alsace produits à partir du gewurztraminer
Les vins d’Alsace produits à partir du gewurztraminer sont des vins blancs qui peuvent être secs. Le Gewurztraminer se prête à merveille à la réalisation de vins blancs moelleux ou liquoreux dans le cas de vendanges tardives ou de sélection de grains nobles. Les vins issus de ce cépage sont résolument très expressifs. Le gewurztraminer d’Alsace représente environ 19,4% de la superficie du vignoble alsacien. D’une grande richesse aromatique, le bouquet offre des notes de fruits exotiques, tout particulièrement de litchi, de mangue et de miel. En bouche, le Gewurztraminer d’Alsace apporte aux vins puissance et ampleur.
Les vins d’Alsace produits à partir du pinot gris
Les vins d’Alsace produits à partir du pinot gris sont des vins blancs qui peuvent être secs, moelleux ou liquoreux. Ils s’apprécient pour leur acidité modérée et leur rondeur en bouche. Le pinot gris d’Alsace représente environ 15,4% de la surface du vignoble. Modèle d’équilibre, le pinot gris d’Alsace se distingue par sa complexité aromatique avec des notes de fruits jaunes, de fruits secs, de cire d’abeille ou encore des notes gourmandes d’épices et des notes minérales fumées. D’une grande puissance en bouche, le pinot gris révèle une matière ample et concentrée tempérée par une belle fraîcheur et de la tension.
Les vins d’Alsace produits à partir du sylvaner
Les vins d’Alsace produits à partir du sylvaner sont des vins blancs généralement secs mais aussi moelleux ou liquoreux dans le cas de sélections de grains nobles. Ils ravissent les palais grâce à leur vivacité et leur fraîcheur. Le sylvaner d’Alsace représente environ 7,5% de l’encépagement du vignoble. Le sylvaner d’Alsace se caractérise par un bouquet aromatique subtil, aux notes d’agrumes et de fleurs blanches pouvant présenter des notes plus végétales aux senteurs d’herbe fraîchement coupée. Désaltérant, le sylvaner d’Alsace permet une belle association avec divers types de plats et cuisines.
Les vins d’Alsace produits à partir du muscat
Les vins d’Alsace produits à partir du muscat sont des vins blancs secs. Le muscat d’Alsace représente environ 2,3% de la surface du vignoble. Très aromatique, le muscat d’Alsace est une véritable explosion de fruits. Les arômes primaires de notes de baies de raisin caractérisent le bouquet, associés à des notes plus florales voire poivrées. En bouche, ce cépage met en valeur les parfums du fruit avec fraîcheur.
Les vins d’Alsace produits à partir du pinot noir
Les vins d’Alsace produits à partir du pinot noir sont des vins rouges équilibrés et harmonieux. Le pinot noir représente environ 10% de la surface du vignoble d’Alsace. Au nez, le pinot noir d’Alsace présente des notes de petits fruits noirs pouvant évoluer sur des notes plus musquées de cuir. En bouche, les tanins sont soyeux et équilibrés.
Les vins pétillants d’Alsace : Le Crémant d’Alsace
Avec une AOC définie en 1976, le Crémant d’Alsace a su s’imposer comme l’un des vins pétillants préférés des français. Aujourd’hui, le Crémant d’Alsace représente plus de 25% de la production des vins d’Alsace.
Les vins d’Alsace en cuisine
Les vins d’Alsace révèlent toute leur personnalité et leurs qualités en cuisine. Véritables vins de gourmets, ils accompagnent les mets des plus simples au plus raffinés, de la cuisine alsacienne traditionnelle aux cuisines exotiques du monde.
Les vins d’Alsace en entrée
Les vins blancs d’Alsace moelleux, doux ou liquoreux telles qu’une cuvée « Vendanges Tardives » ou une « Sélection Grains Nobles » à base de gewurztraminer ou pinot gris de la Maison Hugel ou encore de la Maison Trimbach et Marcel Deiss accompagneront parfaitement les toasts de foie gras et les belles assiettes de foie gras poêlées. Les vins blancs secs d’Alsace viendront réveiller les papilles en accompagnant des plateaux de fruits de mer ou encore des terrines de poisson.
Les vins d’Alsace pour les plats
Les vins d’Alsace peuvent s’associer à de nombreux plats. Le riesling est particulièrement adapté à la gastronomie. Un coq au riesling ou encore une choucroute traditionnelle accompagnée de viande ou même de poisson se marieront parfaitement avec un vin blanc de riesling d’Alsace des producteurs Josmeyer, Domaine Zind-Humbrecht. Les poissons en sauce ou grillés ou four pourront être associés à des vins blancs secs d’Alsace sans oublier les fromages, tout particulièrement à base de chèvre avec des vins de la maison M. Chapoutier.
Les vins d’Alsace en dessert
Les vins d’Alsace moelleux, doux ou liquoreux accompagnent à merveille les desserts. Veillez à préserver l’équilibre sucre-acidité en privilégiant des desserts à base de fruits. Les plus gourmands pourront sans hésiter déguster une cuvée « Vendanges Tardives » ou « Sélection de Grains Nobles » avec des desserts à base de chocolat.
Adaptés à toutes les occasions et véritables reflets de l’identité de leur terroir de naissance, les grands vins d’Alsace incarnent le savoir-faire et la passion de vignerons depuis des générations. Des vins blancs secs aux vins moelleux à liquoreux, du riesling au pinot gris en passant par le sylvaner et le gewurztraminer, découvrez l’exceptionnelle sélection de vins d’Alsace proposée chez Millésima…